Le défi d’intégrer les principes d’investissement responsable et des critères ESG (environnement, société, gouvernance) est complexe pour les administrateurs de régimes de retraite. Les gestionnaires de caisses de retraite qui tardent à intégrer des critères d’investissement durable courent le risque de manquer à leur « responsabilité fiduciaire » à l’égard des participants des régimes de retraite dont on leur a confié l’administration.
« Prenez l’impact des changements climatiques. Ça devient un risque systémique dans le secteur financier de la gestion d’actifs. Par conséquent, les administrateurs de caisses de retraite qui demeurent inactifs à ce sujet augmentent leur risque de litige ou de poursuite pour manquement à leur responsabilité fiduciaire », a signalé Bruno Caron, associé chez la firme d’avocats Miller Thomson et membre expert de l’Initiative canadienne de droit climatique, qui regroupe des professionnels et des universitaires du secteur juridique.